La lettre des adhérents |
31 JUILLET 2017 – n° 14/2017 |
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impÔT SUR LE
REVENU |
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DÉCLARATION et paiement Les modalités de correction de la déclaration de revenus 2017 sont précisées L'Administration vient de préciser les modalités
de correction de la déclaration des revenus perçus en 2016. Elle signale que
le service de correction en ligne de la déclaration d'impôt sur le
revenu 2017 est ouvert du 1er août au 19 décembre 2017, afin de
corriger celle-ci en cas d'oubli ou d'erreur constaté sur l'avis de situation
déclarative à l'impôt sur le revenu ou sur l'avis d'impôt. L'accès à la
correction en ligne de la déclaration de revenus est réservé aux
contribuables ayant déclaré leurs revenus en ligne, au moyen du
service de déclaration en ligne disponible sur impots.gouv.fr. Sont donc
exclus de ce service les usagers ayant : -
déposé une déclaration
de revenus uniquement sur papier ; -
effectué une déclaration
de revenus sur impots.gouv.fr mais ne l'ont pas validée ; -
déposé une déclaration
en mode EDI via un partenaire EDI. Il est possible de modifier la quasi-totalité
des informations déclarées en ligne et notamment celles relatives aux
charges et aux revenus, de même que la rubrique relative à la contribution à
l'audiovisuel public. En revanche, l'état civil et les
coordonnées bancaires ne peuvent être modifiés et les changements d'adresse
ou de situation de famille (mariage, pacs, divorce, etc.) ne peuvent être
signalés. Une erreur dans la situation de famille saisie dans la déclaration
de revenus peut avoir des conséquences sur le montant de l'impôt. Pour
signaler cette erreur, il convient d'utiliser le service de messagerie
sécurisée dans la rubrique « Nous contacter > Ma messagerie sécurisée
(pour toutes vos demandes et démarches) ». Pour signaler un changement
d'adresse, il convient d'utiliser le service « Signaler un changement
d'adresse » dans la rubrique « Gérer mon profil ». Il est également possible de corriger les éléments
relatifs à l'impôt de solidarité sur la fortune. Ce service est
cependant réservé aux usagers dont le patrimoine net imposable est inférieur
à 2 570 000 €. La correction en ligne peut aboutir à une
diminution ou une augmentation du montant de l'impôt du contribuable. -
En cas de diminution du montant de
l'impôt, le contribuable recevra un avis
d'impôt corrigé qui l'informera du dégrèvement prononcé en sa faveur, suite
aux modifications déclarées. La somme définitive à payer est celle précisée
sur cet avis de dégrèvement, sous le libellé « montant de votre impôt
net ». Si le
contribuable a déjà payé son impôt, le trop-perçu lui est remboursé. Si le
contribuable n'a pas encore payé son impôt, seul le « montant de votre
impôt net » figurant sur ce nouvel avis est à régler. -
En cas d'augmentation du montant de
l'impôt, le contribuable recevra un nouvel
avis d'impôt prenant en compte les corrections déclarées. Le montant
définitif à payer sera précisé dans le cadre « Votre situation » de
la première page de cet avis et devra être réglé à la date limite de paiement
et selon les modalités de paiement mentionnées sur l'avis. Source : DGFiP, communiqué 19 juill. 2017 Prélèvement à la source : lancement de la phase de tests La mise en œuvre du prélèvement à la source (PAS)
a été reportée au 1er janvier 2019. Une phase de tests (pilote) est en cours depuis le
début du mois de juillet 2017. Elle permet de faire fonctionner les échanges
entre les collecteurs (entreprises, collectivités territoriales, caisses de
retraite, éditeurs de logiciels, etc.) et la Direction Générale des Finances Publiques
(DGFIP), et de s'assurer que le dispositif est efficace techniquement sans
complexité pour les entreprises. Le pilote teste un large périmètre des échanges de
données : dépôt des déclarations par le collecteur du prélèvement à la source
et retour de la DGFiP vers celui-ci, qui inclut notamment les taux de
prélèvement (fictifs à ce stade du processus) à appliquer à chaque
bénéficiaire de revenus. Dans un communiqué du 17 juillet 2017, l'Administration
précise les modalités de participation à cette phase de tests du prélèvement
à la source de l'impôt sur le revenu. Le pilote est accessible à chaque
catégorie de futurs collecteurs du prélèvement à la source. Une page d'information est
disponible sur http://www.prelevementalasource.gouv.fr/phasetest . La participation des futurs collecteurs leur
permet : -
de pouvoir dès
à présent tester leur logiciel de paie et se préparer sereinement à la
future mise en place du prélèvement à la source ; -
de bénéficier
d'un accompagnement personnalisé et renforcé par les services de la
DGFiP jusqu'à fin septembre. Par ailleurs l'Administration indique que la
participation la plus large est souhaitable afin de renforcer la sécurisation
de l'ensemble du système (plus de 700 participants sont déjà inscrits). Pour participer, il convient de se rendre : -
pour les entreprises, sur le site dsn-info (http://www.dsn-info.fr/pilote-dsn-pas.htm
) ; -
pour les autres catégories de
collecteurs, sur le site
net-entreprises (http://www.net-entreprises.fr/html/pasrau-pilote.htm ). Au préalable, les collecteurs
devront prendre contact avec leur éditeur de logiciel de paie pour vérifier
la date à laquelle il sera possible de lancer cette opération et dans quelles
conditions il pourra les accompagner. Source : MACP, communiqué 17 juill. 2017 |
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TAXE SUR LA
VALEUR AJOUTÉe |
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rÉgime d’imposition Régime simplifié d'imposition : application sur option en cas de retour sous le seuil de 15 000 € de TVA exigible Les assujettis établis en France bénéficient d'une
franchise de TVA qui les dispense du paiement de la taxe lorsque leur montant
annuel de recettes réalisé l'année précédente n'a pas dépassé certaines
limites (CGI, art. 293 B à 293 G). Par ailleurs, pour bénéficier du régime
simplifié d'imposition (RSI) au titre d'une année donnée, les assujettis
doivent ne pas avoir réalisé, au titre de l'année précédente, un chiffre
d'affaires HT (ajusté s'il y a lieu au prorata du temps d'exploitation au
titre de l'année civile précédente) excédant la limite d'application du
régime, étant précisé qu'un seuil de tolérance est prévu pour la première
année de dépassement (CGI, art. 302 septies A, II). Les professionnels dont
le montant annuel des recettes est inférieur aux limites d'application du RSI
mais dont le montant de la taxe exigible au titre de l'année précédente est
supérieur à 15 000 € relèvent obligatoirement du régime réel
normal d'imposition et sont tenues de déposer mensuellement leur déclaration
(CGI, art. 287, 3 bis). Dans une mise à jour de la base BOFiP-Impôts du 5 juillet 2017, l'Administration précise
que l'assujetti peut relever du régime simplifié d'imposition dès le
premier jour de l'exercice suivant celui au cours duquel : -
le montant de
TVA exigible au titre de l'année ou de l'exercice précédent redevient
inférieur au seuil de 15 000 €, -
et le chiffre
d'affaires ne dépasse pas les seuils prévus. Dans ces conditions, s'il ne souhaite pas
continuer à relever du régime réel normal, le professionnel doit notifier son
souhait de relever du régime simplifié d'imposition, par courrier ou
courriel, au service des impôts des entreprises (SIE) dont il dépend.
L'assujetti concerné relève ainsi de ce nouveau régime à compter du premier
jour de l'exercice au cours duquel il a informé son SIE. Source : BOI-TVA-DECLA-20-20-30-10, 5 juill. 2017, § 315 L’Administration commente les nouvelles limites d’application en outre-mer de la franchise en base La loi de programmation relative à l'égalité
réelle outre-mer a instauré pour 5 ans sans mécanisme d'actualisation,
à titre expérimental, des seuils dérogatoires pour bénéficier de la franchise
en base de TVA dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de
la Réunion (L. n° 2017-256, 28 févr. 2017, art. 135). Ainsi, bénéficient de la franchise
en base de TVA au titre des livraisons de biens, des ventes à consommer sur
place et des prestations d'hébergement, les assujettis établis dans ces départements
qui n'ont pas réalisé un chiffre d'affaires supérieur à : - 100 000 €
(au lieu de 82 800 €) l'année civile précédente ; - ou
110 000 € (au lieu de 91 000 €) l'année civile précédente
lorsque le chiffre d'affaires de la pénultième année n'a pas excédé
100 000 €. Bénéficient de la franchise en base
de TVA au titre des prestations de services, les assujettis établis dans ces
départements qui n'ont pas réalisé un chiffre d'affaires supérieur à : - 50 000 €
(au lieu de 33 200 €) l'année civile précédente ; - ou
60 000 € (au lieu de 35 200 €), l'année civile
précédente, lorsque le chiffre d'affaires de la pénultième année n'a pas
excédé 50 000 €. Dans une mise à jour de la base BOFiP-Impôts du 5 juillet 2017, l'Administration apporte
les précisions suivantes : ·
à l'exception
de ces seuils dérogatoires quant à leur quantum, les autres dispositions
relatives à la franchise en base s'appliquent dans les mêmes conditions que
s'agissant des assujettis établis en métropole ; ·
compte tenu de
ces nouveaux seuils plus élevés, un assujetti qui était jusqu'alors soumis
au régime simplifié d'imposition peut désormais bénéficier du régime de la
franchise en base s'il en remplit les conditions. Le contribuable doit alors sous 3
mois déposer une déclaration de régularisation n° 3517-S-SD CA 12 / CA 12 E,
couvrant la période du 1er janvier 2017, ou du premier jour de son exercice
comptable lorsque celui-ci est différent de l'année civile, jusqu'au dernier
jour où il était soumis au régime simplifié d'imposition. Pour que l'assujetti puisse
télétransmettre sa déclaration de régularisation, le service des impôts des
entreprises (SIE) dont il relève doit préalablement mettre à jour le système
d'information. Il est donc invité à informer son SIE, par courriel ou
courrier, de son changement de régime. Source : BOI-TVA-DECLA-40-10-10, 5 juill. 2017, § 130 |
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mesures
sociales |
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CHARGES SOCIALES SUR SALAIRES Baisse du taux de la cotisation AGS au 1er juillet 2017 : précisions de l’URSSAF Dans un communiqué du 17 juillet 2017, l'URSSAF
apporte des précisions sur les rémunérations concernées par la baisse du taux
de la cotisation AGS à 0,15 % à compter du 1er juillet 2017. On rappelle que ce taux était fixé
à 0,20 % depuis le 1er janvier 2017. Ainsi, cette baisse du taux de cotisation doit
être pratiquée sur toutes les rémunérations versées à compter du 1er
juillet 2017, y compris lorsqu'elles se rapportent à une période d'emploi
antérieure (décalage de paie) (CSS, art. L. 242-1 et R. 243-6), et non
sur les rémunérations versées au titre des périodes d'emploi courant à
compter du 1er juillet 2017. Ce n'est en effet qu'à compter du
1er janvier 2018 que les taux et plafonds applicables pour le calcul des
cotisations et contributions sociales seront ceux en vigueur au cours de la
période de travail au titre de laquelle les rémunérations sont dues, et non
plus à la date du versement des rémunérations (modification du fait
générateur des cotisations et contributions sociales. – CSS, art. L. 136-1,
L. 242-1 et R. 242-1 mod. – AGS, communiqué 29 juin
2017, rect.). Source : URSSAF, communiqué 17 juill. 2017 ; AGS, communiqué 29 juin 2017, rect. CONTRAT DE TRAVAIL À DURÉE DÉTERMINÉE Les clauses d’indivisibilité prévues par un CDD sont inopposables Les clauses d'indivisibilité sont souvent prévues
dans les contrats de travail signés avec un couple de gardiens d'immeubles ou
de gérants d'hôtels. Chacun des contrats stipule alors que la rupture de l'un
entraînera celle de l'autre. La jurisprudence admet la validité de ces
clauses pour des contrats à durée indéterminée (CDI). Dans un arrêt rendu
le 5 juillet 2017, la Cour de cassation se prononce sur la validité de ces
clauses dans le cadre d'un contrat à durée déterminée (CDD). Dans cette affaire, un couple avait été engagé par
le biais de deux CDD saisonniers unis par une clause d'indivisibilité
pour assurer notamment le gardiennage d'une propriété. La salariée ayant
rompu son CDD avant l'échéance du terme d'un commun accord avec l'employeur,
le contrat du conjoint a lui aussi été rompu sur le fondement de la clause
d'indivisibilité prévue avec le contrat de sa compagne. Le Code du travail
prévoyant une liste limitative de cas pouvant justifier une rupture anticipée
du CDD et ces dispositions étant d'ordre public, la Cour de cassation
considère que la clause d'indivisibilité ne peut pas permettre la rupture
anticipée du CDD du mari. Le salarié peut ainsi obtenir des dommages et
intérêts équivalents aux salaires restant à courir jusqu'au terme
initialement convenu du contrat (C. trav., art. L. 1243-4). Pour rappel, le CDD ne peut être
rompu de manière anticipée que dans les cas suivants : faute grave, force
majeure, inaptitude, commun accord, embauche du salarié en CDI. Source : Cass. soc., 5 juill. 2017, n° 16-17.690 FORMATION PROFESSIONNELLE De nouvelles modalités de
mise en œuvre de la validation des acquis de l'expérience sont instituées Les modalités de mise en œuvre de la validation
des acquis de l'expérience (VAE) sont aménagées à compter du 1er octobre
2017 en vue, notamment, de prendre en compte les récents assouplissements
légaux apportés au dispositif. Sont ainsi précisées par décret : -
les activités
prises en compte dans le cadre de la VAE (dont le champ est élargi) et
les règles de calcul de la durée minimale d'activité requise ; -
la procédure
à suivre pour obtenir la validation des acquis ; -
les conditions
de prise en charge de certaines dépenses afférentes à la VAE ; -
les modalités
de mise à disposition du public des informations relatives à la VAE. Source : D. n° 2017-1135, 4 juill. 2017 : JO 6 juill. 2017 RETRAITE DE BASE La CNAV fait le point sur
les conditions d'application du dispositif de liquidation unique des
retraites de base des régimes alignés Dans une circulaire du 21 juillet 2017, la CNAV
fait le point sur les modalités d'application du nouveau dispositif de
liquidation unique des retraites de base des régimes alignés (LURA),
applicable aux retraites prenant effet à compter du 1er juillet 2017. On rappelle qu'il permet aux
assurés nés à compter de 1953 ayant été affiliés successivement,
alternativement ou simultanément à au moins deux régimes alignés (régime général,
RSI et/ou régime des salariés agricoles) de bénéficier d'une pension de
retraite de base (personnelle ou de réversion) unique, calculée et servie par
un seul de ces régimes en fonction de ses règles propres, lequel en supporte
intégralement la charge pour l'ensemble des régimes concernés. Elle détaille ainsi, à l'appui d'exemples, le champ
d'application de la LURA (régimes, assurés et retraites concernés), les
conditions de détermination du régime compétent pour calculer et
servir la pension, les règles de calcul de la retraite dans le cadre
de la LURA et les principes de gestion des contestations. Source : Circ. CNAV n° 2017-27, 21 juill. 2017 |
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MESURES
JURIDIQUES |
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dROIT DE L’ENVIRONNEMENT Les nouvelles obligations de performance énergétique dans les bâtiments tertiaires sont suspendues En application du décret n° 2017-918 du 9 mai
2017, dans les bâtiments existants à usage de bureaux, de commerces,
d'hôtels, d'enseignement et les bâtiments administratifs, qui appartiennent à
un propriétaire unique et dont la surface est supérieure ou égale à 2 000 m2,
des travaux d'amélioration de la performance énergétique doivent être
réalisés d'ici le 1er janvier 2020. À cet effet, une étude énergétique
portant sur tous les postes de consommations du bâtiment doit être réalisée
et un plan d'actions permettant d'atteindre l'objectif de réduction des consommations
énergétiques doit être défini et mis en œuvre. L'objectif à atteindre est une
réduction des consommations d'énergie de 25 % ou un seuil de
consommation maximale qui sera défini par arrêté. Les rapports d'étude
énergétique et le plan d'actions devaient être transmis avant le 1er juillet
2017, un arrêté devant toutefois encore préciser certaines modalités
d'application de l'obligation (CCH, art. R. 131-46). Sur requête du Conseil du commerce de France
(CDCF), de l'association Perifem et de l'Union des
métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), le juge des référés du
Conseil d'État a : ·
dans un
premier temps, suspendu l'exécution du décret du 9 mai 2017 en tant
qu'il comporte, à l'article R. 131-46 du Code de la construction et de
l'habitation, les mots « avant le 1er juillet 2017 » ; ·
dans un second
temps, suspendu les autres dispositions du décret, notamment celles
obligeant à réduire les consommations énergétiques de 25 % d'ici le 1er
janvier 2020 à travers la réalisation de travaux dédiés. Le décret n° 2017-918 du 9 mai 2017 est donc inapplicable
jusqu'à ce que le Conseil d'État se prononce définitivement sur sa légalité. Source : CE, 28 juin 2017, n° 411578 ; CE, 11 juill. 2017, n° 411578 |
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CHIFFRES
UTILES |
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Indices et taux Indice de référence des loyers du 2e trimestre 2017 L'indice de référence des loyers s'établit pour le
2e trimestre 2017 à 126,19 (il augmente de 0,75 % par rapport au 2e trimestre
2016). Source : Inf. Rap. INSEE, 13 juill. 2017; Avis JO 16 juill. 2017 |
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PRATIQUE
PROFESSIONNELLE |
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AVOCATS Les chiffres-clés de la profession d’avocat pour 2016 L’Observatoire de la profession d’avocat a publié
les chiffres-clés de la profession. En 2016, 63.923 avocats sont inscrits en France
dont 55% de femmes. Le rapport peut être consulté à l’adresse suivante
: https://www.cnb.avocat.fr/fr/les-chiffres-cles-de-la-profession-davocat Source : www.cnb.avocat.fr NOTAIRES Liberté d’installation des notaires : le ministère de la justice publie un planning de nominations Le ministère de la justice a publié, le 12 juillet
2017, un planning indiquant le mois au cours duquel les premières nominations
de chaque zone tirée au sort sont susceptibles d’intervenir. Ce planning peut
être consulté à l’adresse suivante : https://opm.justice.gouv.fr/content/ordre-des-tirages-au-sort-et-dates-de-nomination. Le ministère s’assure en parallèle de
l’instruction des demandes d’inscription que chaque demandeur est en capacité
de s’installer et remplisse la condition d’honorabilité requise. Au 7 juillet, 178 zones ont été tirées au sort sur
les 247 zones de libre installation, et 70 offices ont déjà été créés dans 27
zones pour atteindre 1 002 offices à la fin de l’année. Source : Min. Justice, actualités, 12 juill. 2017 |
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ÉchÉancier du mois dE SEPTEMBRE 2017 (PROFESSIONNELS
EMPLOYANT MOINS DE 10 SALARIÉS) |
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OBLIGATIONS FISCALES Personnes
physiques ou morales intervenant dans le commerce intracommunautaire : -
Dépôt de la déclaration des
échanges de biens (DEB) entre États membres de l'Union européenne
au titre des opérations effectuées en août 2017 auprès du service des
douanes. -
Dépôt de la déclaration
européenne des services (DES) au titre des prestations de service
réalisées en août 2017 en utilisant le téléservice DES, sauf pour les
prestataires bénéficiant du régime de la franchise en base qui peuvent opter
pour la déclaration sous format papier auprès du service des douanes. Les téléservices DEB et DES sont
accessibles sur le site sécurisé ProDou@ne (https://pro.douane.gouv.fr). Vendredi 15 septembre 2017 Redevables de
l'ISF : Paiement de l'ISF pour les redevables dont la valeur nette imposable du
patrimoine est comprise entre 1,3 et 2,57 millions d'euros. Les contribuables concernés par
cette obligation de paiement en septembre sont ceux qui ont bénéficié des
modalités déclaratives simplifiées de la déclaration complémentaire n° 2042 C
et qui ont reçu un avis spécifique d'ISF en août. La date limite de paiement est
reportée au 20 septembre minuit pour le paiement en ligne de l'ISF. Le
prélèvement sera effectué le 25 septembre. La date limite de paiement de l'ISF
peut être fixée à une autre échéance (15 novembre) ; les redevables concernés
recevront leur avis au cours du mois précédent cette échéance. Si la date
limite de paiement est au 15 novembre 2017, les redevables peuvent payer en
ligne jusqu'au 20 novembre minuit : le prélèvement sera effectué à compter du
27 novembre. Personnes
redevables de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) : Paiement du deuxième acompte de 50 % de CVAE et production du relevé
d'acompte n° 1329-AC. Le second acompte doit être ajusté
lorsque la déclaration de résultat a été déposée entre le paiement du premier
acompte et le paiement du second. Il est alors ajusté de manière à ce que le
premier acompte corresponde à la valeur ajoutée mentionnée dans la
déclaration de résultat exigée à la date du paiement du second (CGI, art.
1679 septies). Employeurs
redevables de la taxe sur les salaires : Télépaiement de la taxe sur les salaires versés en août 2017 si
le montant de la taxe acquittée en 2016 excède 10 000 €. Les employeurs dont le chiffre
d'affaires HT de l'année 2016 n'a pas excédé les limites d'application de la
franchise en base de TVA sont exonérés de la taxe sur les salaires pour les
rémunérations versées en 2017. L'ensemble des entreprises ont l'obligation de
payer la taxe par télérèglement quel que soit le
montant du chiffre d'affaires réalisé, le
montant de l'impôt à verser. Ce délai est reporté au lundi 2 octobre ou
au mardi 3 octobre en cas de fermeture des services fiscaux le lundi. Contribuables
optant pour le prélèvement à l'échéance des taxes foncières : Si le professionnel adhère auprès de son centre des finances publiques
(ou de son centre prélèvement service), il a jusqu'à cette date pour choisir
le prélèvement à l'échéance de ses taxes foncières. En adhérant par internet, il peut choisir ce mode de paiement jusqu'au
15 octobre minuit. Contribuables
ayant opté pour le paiement mensuel de l’impôt sur le revenu et/ou de la CFE
: Demande de modulation ou de suspension des prélèvements. Cette demande prendra effet pour le prélèvement d’octobre. Professionnels
bénéficiant de la franchise en base de TVA : Date limite d'option pour le paiement de la taxe à compter du mois de
septembre 2017. Date variable Tous les
contribuables : Paiement des impôts directs (impôt sur le revenu, impôts
locaux, etc.) mis en recouvrement entre le 15 juillet et le
15 août 2017. L'impôt sur le revenu et ses acomptes, la taxe d'habitation, les taxes
foncières et taxes assimilées doivent obligatoirement être payés par
prélèvement ou, sur option du contribuable, par télérèglement lorsque le montant
de l'imposition excède 2 000 €. L’obligation de télépaiement des
impôts établis par voie de rôle à la charge des particuliers sera
progressivement généralisée en ramenant ce seuil à 1 000 € en 2018
et à 300 € en 2019 (CGI, art. 1681 sexies, 2). Redevables de la
TVA et des taxes assimilées : -
Redevables relevant du régime réel normal (entre le 15 et le 24 septembre) : o Régime de droit commun : déclaration CA 3 et paiement des taxes
afférentes aux opérations du mois d’août ; o Régime des acomptes provisionnels : paiement de l'acompte relatif aux
opérations du mois d’août 2017 ; déclaration et régularisations
relatives aux opérations du mois de juillet 2017 ; L’ensemble des entreprises ont l’obligation de
télédéclarer et télérégler la TVA. -
Redevables relevant du régime simplifié ayant opté pour le
régime du mini-réel : Déclaration CA 3 et télépaiement
des taxes afférentes aux opérations du mois d’août. -
Redevables ayant droit à un remboursement mensuel de la TVA
déductible non imputable : Dépôt en même temps que la
déclaration CA3 du mois d’août de l'imprimé n° 3519 dans le cadre de la
procédure générale de remboursement de crédit de taxe (cadres I, II et
III). Propriétaires d'immeubles
: Déclaration, dans un délai de 90 jours à compter de leur réalisation
définitive ou, à défaut, de leur acquisition, des constructions nouvelles et
des changements de consistance ou d'affectation des propriétés bâties et non
bâties réalisés en juin 2017 sous peine, notamment, de la perte totale
ou partielle des exonérations temporaires de taxe foncière. Il en est de même pour les
changements d'utilisation des locaux professionnels. Les propriétaires de ces
locaux doivent utiliser un imprimé conforme au modèle CERFA n° 14248*03
en cas de création, de changement de consistance, d'affectation ou
d'utilisation des locaux depuis le 1er janvier 2013. OBLIGATIONS SOCIALES Vendredi 1er septembre 2017 Tous employeurs : Entrée vigueur de la nouvelle hausse de la fraction absolument
insaisissable du salaire, désormais fixée à 545,48 € (272,74 €
à Mayotte). On relèvera par ailleurs qu'en
matière de travail dominical, la période transitoire au cours de laquelle les
accords collectifs et les décisions unilatérales de l'employeur, fixant
notamment les contreparties accordées aux salariés privés du repos dominical,
conclus ou prises avant le 8 août 2015 demeurent applicables dans les
établissements situés dans les anciens PUCE (désormais intégrés dans les
nouvelles zones commerciales) (V. L. n° 2015-990, 6 août 2015, art. 257, I et
II – « Loi Macron ») arrive en principe à échéance le 1er septembre
2017 (1er jour du 24e mois suivant la publication de la loi Macron du 6 août
2015). Toutefois, le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre par
ordonnances des mesures pour le renforcement du dialogue social prévoit
d'autoriser le Gouvernement à proroger cette période transitoire par
ordonnances. On rappelle également que tout
accord collectif signé pendant cette période dans les conditions conformes aux
nouvelles exigences légales issues de la loi Macron du 6 août 2015 se
substitue dès signature à la décision unilatérale antérieure. Mardi 5 septembre 2017 Travailleurs
indépendants : Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations provisionnelles
exigibles ; Le travailleur indépendant a le
choix de la date d’exigibilité de ses prélèvements mensuels, soit le 5, soit
le 20 de chaque mois. Vendredi 15 septembre 2017 Employeurs
occupant plus de 9 et moins de 50 salariés (et employeurs de 9 salariés au
plus ayant opté pour le paiement mensuel), versant les salaires du mois au
cours de ce même mois ou dans les 10 premiers jours du mois suivant : ·
Paiement des cotisations de
sécurité sociale, des cotisations d’assurance chômage et FNGS, de la CSG, de
la CRDS, du FNAL et du versement transport dus sur les salaires du mois
d’août. On rappelle que les employeurs de plus de 9 et
moins de 11 salariés peuvent opter pour le paiement trimestriel des
cotisations. ·
Date limite de transmission de la
DSN relative aux rémunérations versées au cours du mois d’août. Mercredi 20 septembre 2017 Travailleurs
indépendants : Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations
provisionnelles exigibles. Le travailleur indépendant a le
choix de la date d'exigibilité de ses prélèvements mensuels, le 5 ou le 20 de
chaque mois. Samedi 30 septembre 2017 Lorsque la date limite tombe un
samedi, un dimanche ou un jour férié, certains organismes sociaux peuvent
accorder un report de délai jusqu’au jour ouvrable suivant. Micro-entrepreneurs : Déclaration du chiffre d'affaires réalisé au titre du mois d’août par les micro-entrepreneurs soumis au régime micro-social ayant opté pour la déclaration mensuelle, et paiement des cotisations y afférentes. DATE VARIABLE Employeurs non soumis à
la DSN : Envoi d'un exemplaire des attestations d'assurance chômage (attestation Pôle emploi) délivrées à l'occasion de toute rupture d'un contrat de travail (Centre de traitement, B.P. 80069, 77213 AVON Cedex). |
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