La lettre des adhérents |
15 NOVEMBRE 2016 – n° 20/2016 |
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IMpÔTS LOCAUX |
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COTISATION
FONCIÈRE DES ENTREPRISES Les avis d’imposition 2016
sont en ligne Après avoir rappelé que les
avis de cotisation foncière des entreprises (CFE) ne sont plus adressés par
courrier mais sont uniquement consultables en ligne, l'Administration indique
que les avis de CFE 2016 sont dès à présent disponibles pour la généralité
des redevables à partir de leur espace professionnel du site www.impots.gouv.fr. Pour les redevables ayant
opté pour le prélèvement mensuel, cette possibilité de consultation en ligne
des avis sera ouverte à compter du 17 novembre 2016. Il est ensuite rappelé que
la date limite de paiement du solde de CFE 2016 est fixée au 15 décembre 2016
minuit. Pour acquitter la
cotisation plusieurs options sont possibles : -
en adhérant au prélèvement à l'échéance. Cette
démarche peut être effectuée jusqu'au 30 novembre 2016 minuit, sur le site
impots.gouv.fr ou auprès du Centre Prélèvement Service (CPS) compétent ; -
en payant directement en ligne avant le 15
décembre 2016 minuit par simple clic sur le bouton « Payer » situé au-dessus
de l'avis dans l'espace professionnel ; -
en payant directement en ligne avant le 15
décembre 2016 minuit sur le site impots.gouv.fr muni de la référence de
l'avis de CFE. Dans tous ces cas, le
prélèvement bancaire est effectué par la DGFiP après la date limite de
paiement. Une fiche « Consulter et
payer ma CFE et/ou IFER » est accessible en ligne sur la page d'accueil du
site www.impots.gouv.fr pour en savoir plus sur la consultation et le
paiement de la CFE. Source : Communiqué Minefi, 3 nov. 2016 ;
www.impots.gouv.fr , 3 nov. 2016 |
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PROJETS |
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LOI DE FINANCES pour 2017 L’Assemblée nationale a adopté la première partie du projet de loi de finances pour 2017 L'Assemblée nationale a adopté, le mardi 25 octobre 2016,
en première lecture, la première partie du projet de loi de finances pour
2017 (voir newsletter n°17 du 30 septembre 2016). A l'issue de ce vote, on
relèvera les mesures suivantes intéressant les professionnels libéraux (articles
nouveaux ou modifiés ainsi que ceux qui ont été adoptés en l'état ou sous
réserve de légères adaptations de caractère rédactionnel) : ·
Exonération
d’impôt sur le revenu des primes imposées dans la catégorie des traitements
et salaires, liées aux performances versées par l'État aux sportifs de
l'équipe de France médaillés aux Jeux
olympiques et paralympiques qui se sont déroulés en 2016 à Rio de Janeiro et, le cas échéant, à
leurs guides. ·
Le
crédit d'impôt pour dépenses de
prospection commerciale (CGI, art. 244 quater H) et le dispositif
d'exonération des suppléments de rétrocession d'honoraires perçus par les
professions libérales à l'occasion d'activités de prospection commerciale
réalisées à l'étranger (CGI, art. 93-0 A), supprimés dans le texte initial du
projet de loi, seraient finalement maintenus ; ·
L’amortissement
exceptionnel des logiciels serait
supprimé. ·
Crédit d’impôt transition énergétique (CITE) : la condition de ressources
permettant de bénéficier du cumul du CITE et de l’éco-prêt à taux zéro serait maintenue après avoir été supprimée
du projet de loi initial. ·
Déductibilité
progressive de la TVA sur l’essence
avec un alignement sur 5 ans sur le régime aujourd’hui réservé au gazole et à
l’E85 : o
pour
les voitures particulières exclues du droit à déduction, alignement sur 5 ans
à compter de 2017 avec une déductibilité à terme de 80% ; o
pour
les autres véhicules, alignement sur 5 ans à compter de 2018 avec une
déductibilité à terme de 100%. ·
Plus-values immobilières : l'exonération des plus-values
immobilières au titre de la première
cession d'un logement sous
condition de remploi par le cédant d'une fraction du prix de cession à
l'acquisition ou la construction d'un logement affecté à son habitation
principale serait supprimée. ·
Impôt sur les sociétés : Les députés ont modifié le texte du
projet initial prévoyant la baisse du taux de l'IS (voir newsletter n°17 du
30 septembre). Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019, le
taux réduit de 15 % s'appliquerait aux PME (dont le capital est détenu par 75
% au moins par des personnes physiques) ayant réalisé un chiffre d'affaires
de 50 000 000 € HT (au lieu de 7 630 000 €) dans la limite d'un bénéfice de
38 120 € par période de 12 mois. Source : Assemblée nationale, 25 oct. 2016 (1re séance) loi de financement de la sÉcuritÉ sociale pour 2017 L’Assemblée nationale a adopté le projet en première lecture L'Assemblée nationale a adopté le 2 novembre 2016, en
première lecture, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour
2017 (voir newsletter n°18 du 15 octobre 2016). Ce texte sera examiné en
séance publique par le Sénat à partir du 15 novembre 2016. Nous présentons ci-après les articles nouveaux et modifiés
intéressant les professionnels libéraux. ·
Recentrage du dispositif d'exonération
sociale applicable aux arbitres et juges sportifs : Les sommes versées aux juges et arbitres
sportifs à l'occasion de leur mission d'arbitrage sont actuellement exonérées
de cotisations et de contributions de sécurité sociale, lorsqu'elles
n'excèdent pas 14,5 % du plafond annuel de la sécurité sociale et, lorsque ce
plafond est dépassé, les sommes versées (à l'exception des remboursements de
frais) sont en totalité soumises à cotisations et contributions sociales (CSS,
art. L. 241-16). En coordination avec les
dispositions de l'article 8 de la proposition de loi visant à préserver
l'éthique du sport, à renforcer la régulation et la transparence du sport
professionnel et à améliorer la compétitivité des clubs, en cours de
discussion parlementaire et adoptée au Sénat le 26 octobre, qui offre la
possibilité aux arbitres et juges sportifs qui le souhaitent de conclure un
contrat de travail à durée déterminée « spécifique » avec leurs
fédérations sportives, il est prévu de recentrer en faveur des seuls arbitres
et juges sportifs amateurs, qui ne sont pas titulaires d'un contrat de
travail, le bénéfice du dispositif d'exclusion de l'assiette des cotisations
et contributions sociales de la fraction des rémunérations inférieures à 5
600 € annuelles (CSS, art. L. 241-16 complété) (Art. 8 quinquiès). Dans le
cadre de la reconnaissance du statut professionnel des arbitres et juges des
principaux sports collectifs, qui seront désormais titulaires d'un contrat de
travail, leurs rémunérations seraient ainsi assujetties dans leur ensemble
aux cotisations et contributions de sécurité sociale et bénéficieraient,
selon leur niveau de revenu, des exonérations éventuellement applicables. À
défaut de précision, cette mesure s'appliquerait à compter du 1er janvier
2017. ·
Prise en compte des nouvelles options
conventionnelles sur la maîtrise des dépassements d'honoraires dans les
contrats complémentaires santé responsables : Pour ouvrir droit au bénéfice des
avantages fiscaux et sociaux attachés aux contrats responsables, définis à
l'article L. 871-1 du Code de la sécurité sociale, les contrats
complémentaires en santé doivent offrir un niveau minimal de prise en charge
des frais de santé aux assurés, notamment un plafonnement et un plancher de
remboursement pour les dépassements d'honoraires sur les consultations et les
actes des médecins ainsi que sur les frais exposés, au-delà du tarif de la
sécurité sociale, pour l'optique et les soins dentaires en particulier. À l'inverse, certaines
garanties ne doivent pas être prises en charge, en particulier les franchises
et la participation forfaitaire (visées à l'article L. 322-2 du Code de la
sécurité sociale) ou la majoration de participation des assurés qui n'ont pas
choisi de médecin traitant ou qui consultent un autre médecin sans
prescription de leur médecin traitant. Pour intégrer les
nouvelles options conventionnelles relatives à la maîtrise des dépassements
d'honoraires instaurées par la dernière convention médicale signée le 25 août
2016, les conditions de prise en charge des dépassements d'honoraires par les
contrats responsables seraient modifiées en vue d'intégrer les « dispositifs
de pratique tarifaire maîtrisée », notamment les dépassements
d'honoraires pratiqués par les médecins adhérant à la nouvelle option
pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM), qui se substitue au contrat d'accès aux
soins (CAS) (CSS, art. L. 871-1 modifié). ·
Réforme de l'organisation du recouvrement
des cotisations et contributions sociales des travailleurs indépendants :
Les modalités de mise en
œuvre de la réforme de l'organisation du recouvrement des cotisations et
contributions sociales des travailleurs indépendants non agricoles, prévue
par le projet de loi seraient précisées. On relèvera ainsi que, dans le cadre
de l'organisation conjointe des processus de recouvrement entre les deux
réseaux RSI-ACOSS mise en place : o
les
cotisations et contributions sociales des travailleurs indépendants seraient
recouvrées selon les règles applicables au régime général de sécurité sociale
(recouvrement, contentieux et pénalités), sous réserve d'adaptations prévues
par décret en Conseil d'État ; o
les
missions des URSSAF seraient précisées ; o
le
transfert du recouvrement de la cotisation d'assurance maladie-maternité des professions
libérales des organismes conventionnés (assureurs, mutuelles) vers les URSSAF
(CGSS outre-mer) et le RSI (dans le cadre du recouvrement conjoint)
s'appliquerait à compter du 1er janvier 2018 aux cotisations non prescrites à
cette date (Art. 9, V, 2° modifié) ; o
l'entrée
en vigueur des nouvelles règles de recouvrement des cotisations d'assurance
famille, des contributions sociales (CSG et CRDS) et de la contribution à la
formation professionnelle des professions libérales serait différée au 1er janvier
2018, afin de permettre à l'URSSAF et au RSI de s'organiser en vue du nouveau
partage de compétences . ·
Recentrage de l'exonération sociale
applicable aux bénéficiaires de l'ACCRE : Afin de la recentrer sur les bas
revenus (ou salaires), le projet de loi instaure un mécanisme de dégressivité
de l'exonération sociale dont bénéficient les créateurs ou repreneurs
d'entreprises bénéficiaires de l’ACCRE. Le seuil de revenu en-deçà duquel
l'exonération de cotisations sociales serait totale a été relevé par
amendement. L'exonération de cotisations serait désormais (CSS, art. L.
161-1-1 modifié) : o
totale
lorsque le revenu des bénéficiaires (ou leur rémunération s'ils relèvent d'un
régime de salariés) est inférieur ou égal aux 3/4 du PASS (soit 28 962 € en
2016) (au lieu de 50 % initialement) ; o
puis
dégressive au-delà de ce seuil, pour devenir nulle lorsque le revenu (ou la
rémunération) est égale au PASS (soit 38 616 € en 2016). Par ailleurs, le bénéfice
de l'ACCRE serait étendu (Art. 6, III modifié) : o
non
seulement aux personnes salariées ou licenciées d'une entreprise en
difficulté (redressement ou liquidation judiciaire) reprenant toute
entreprise (qu'il s'agisse de leur entreprise d'origine ou non) et ce, sans
conditions liées à l'utilisation des aides perçues et au niveau
d'investissement en capital, comme prévu initialement par le projet de loi
(C. trav., art. L. 5141-1, 6° modifié) ; o
mais
aussi aux personnes physiques reprenant une entreprise implantée au sein d'un
quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV) (C. trav., art. L.
5141-1, 8° modifié). ·
Recentrage des dispositifs de réduction
et d'exonération sociales applicables aux travailleurs indépendants
d'outre-mer : Le
projet de loi de financement de la sécurité sociale modifie les conditions d'éligibilité
des travailleurs indépendants d'outre-mer aux dispositifs de réduction et
d'exonération sociale en vue d'en réserver le bénéfice à ceux ayant des
revenus d'activité inférieurs à 2,5 PASS (soit 96 540 € en 2016). ·
Extension de l'obligation d'affiliation
au RSI aux loueurs de locaux d'habitation meublés et de biens meubles : Dans l'objectif d'encadrer les activités
lucratives régulières exercées par les particuliers via les plateformes en
ligne de location de locaux d'habitation meublés (comme Airbnb) ou de biens
meubles (voitures notamment, via Drivy ou OuiCar par exemple), il est prévu
de fixer des seuils de revenus tirés de la location de courte durée de locaux
d'habitation meublés (à l'exception des loueurs de chambres d'hôtes) ou de la
location de biens meubles au-delà desquels le particulier louant ces biens
est considéré comme un professionnel, tenu en conséquence de s'affilier RSI
et de s'acquitter des cotisations et contributions sociales y afférentes. Source : Assemblée nationale, 2 nov. 2016 (1re séance) SIMPLIFICATION POUR LES ENTREPRISES Le Conseil de la simplification pour les entreprises a présenté de nouvelles mesures Le 24 octobre 2016, le Conseil de la simplification pour
les entreprises a présenté un nouveau train de 48 mesures de simplification
qui visent notamment à développer la création d’entreprise et l’innovation
entrepreneuriale, ainsi qu’à alléger les obligations fiscales et sociales des
entreprises. Parmi les mesures pouvant intéresser les professionnels
libéraux, on relèvera : -
Aménagement de la solidarité fiscale en
cas de vente d'un fonds de commerce : Le cessionnaire d'une entreprise industrielle,
commerciale, artisanale ou minière, peut être rendu responsable avec le
cédant du paiement de certains impôts directs, à concurrence de la valeur du
fonds et pendant un délai de 90 jours à compter du jour où la vente ou la
cession a été publiée au BODACC, ou, à défaut de publication, du dernier jour
du délai imparti pour procéder à cette publication (CGI, art. 1684). Il est proposé que le
délai de solidarité fiscale entre l'acquéreur et le vendeur d'un fonds de
commerce soit ramené à 1 mois, d'ici le premier trimestre 2017. -
Aménagement de l'obligation de remise du
FEC pour les SCI et les auto-entrepreneurs : En
cas de contrôle fiscal, lorsque la comptabilité est tenue au moyen de
systèmes informatisés, le contribuable doit présenter sa comptabilité sous
forme dématérialisée, en remettant les fichiers des écritures comptables
(FEC). Entre fin 2016 et début
2017, les sociétés civiles immobilières (SCI) et les auto-entrepreneurs
bénéficieront d'une tolérance inscrite au BOFiP-Impôts leur permettant de
satisfaire à leur obligation sous un autre format. Ces tolérances sont
actuellement prévues par l'Administration dans ses « questions-réponses » sur
les modalités de présentation des comptabilités informatisées en cas de
contrôle fiscal, mises à jour le 19 décembre 2014. Elle y indique en effet
que : ·
les
SCI soumises exclusivement aux revenus fonciers et qui ne comportent que des associés
personnes physiques sont dispensées de présenter un fichier des écritures
comptables (les autres SCI sont tenues de fournir un fichier des écritures
comptables) ; ·
l'auto-entrepreneur
est dispensé de présenter un FEC lorsqu'il tient sa comptabilité au moyen de
systèmes informatisés. -
Mesures destinées à faciliter
l’embauche : ·
en
matière d'apprentissage : §
la
dématérialisation totale du contrat d'apprentissage (1er semestre 2018),
grâce à l'accès à un espace personnalisé et sécurisé sur le portail de l'alternance,
qui sera par ailleurs développé, à même échéance, pour permettre l'accès des
employeurs et apprentis aux aides à l'apprentissage versées par l'État ou la
région (avec une vision globale de l'ensemble des aides possibles) ; §
la
généralisation des outils prospectifs (identification des employeurs
potentiels et apprentis) actuellement expérimentés pour relier l'offre et la
demande en matière d'apprentissage (1er semestre 2018) ; ·
pour
sécuriser le travail saisonnier,
les employeurs auront une obligation de négocier sur la reconduction des
contrats et la prise en compte de l'ancienneté des travailleurs et, à défaut
d'accord, le Gouvernement fixera ces conditions par ordonnance (à échéance en
mai 2017) ; -
Concernant
la formation professionnelle continue,
il est proposé de créer une plateforme des entrées et sorties de formation
afin de mutualiser et partager l'information entre financeurs, pour mieux
cibler les fonds de la formation et mieux évaluer le système de la formation
professionnelle (à échéance fin 2017). -
En
matière de relations collectives de
travail, la consultation par tous, sur une base de données publique,
nationale et gratuite, dans un standard ouvert et aisément réutilisables, des
accords collectifs d'entreprises (en « open data »), de façon à
permettre aux salariés d'accéder plus facilement aux règles conventionnelles
régissant leur relation de travail (1er septembre 2017). -
Mesures
en faveur des entreprises
innovantes : Pour favoriser l'innovation entrepreneuriale, l'accès à
l'exonération sociale applicable aux jeunes entreprises innovantes (JEI) sera
facilitée dès décembre 2016, en permettant à celles ayant perdu le bénéfice
de l'exonération mais réunissant à nouveau les conditions requises pour la
réouverture du droit de faire une simple déclaration sur l'honneur aux
organismes sociaux. -
D’autres
mesures de simplification en matière sociale concernent : ·
L'aide
au chômeur créant ou reprenant une entreprise (ACCRE), dont les conditions d'éligibilité seraient modifiées (à
échéance prévue en décembre 2016) pour en étendre le bénéfice aux salariés
d'une entreprise en difficulté, aux salariés qui reprennent l'entreprise qui
les emploie, aux entrepreneurs de 26 à 28 ans ainsi qu'aux créateurs et
repreneurs au sein des « territoires fragiles » ; ·
l'accès
au Guichet unique du spectacle
occasionnel (GUSO), qui serait simplifié pour le 1er trimestre 2017 en
vue de permettre à l'ensemble des associations, quel que soit leur objet, de
s'enregistrer et de déclarer l'embauche d'un artiste ou d'un technicien plus
facilement par ce guichet et limiter les risques de non déclaration ; ·
pour
fin novembre 2016, la mise à la disposition d'un cours en ligne ouvert et
massif (Massive open online courses-MOOC) au profit des tuteurs de stages en entreprises qui assurent l'orientation et le
suivi des élèves stagiaires de 3e. -
Mesures visant à stimuler la création, la
transmission et la reprise d’entreprise : ·
Gérance des SNC : Il est prévu, au cours du premier
semestre 2017, d'aligner le statut des gérants statutaires de SNC sur celui
des gérants non-statutaires. Ainsi, la révocation des gérants, désignés par
les statuts ou non, serait possible dans les conditions prévues par les
statuts ou par une décision des autres associés prise à l'unanimité. ·
Simplification du changement de régime
matrimonial : Le
délai de 2 ans imposé aux époux pour pouvoir changer de régime matrimonial
(C. civ., art. 1397) devrait être supprimé au cours du premier semestre 2017. ·
Expérimentation d'une information unique
des entreprises sur toutes les démarches d'installation : À partir de juin 2017, une
expérimentation permettra aux entrepreneurs souhaitant développer une
activité économique en France de bénéficier d'une information exhaustive et
fiabilisée dans le cadre de leur installation. §
Pour
les entrepreneurs étrangers,
l'accompagnement sera assuré par Business France, avec l'aide de structures
ad hoc au sein de la Direction générale des finances publiques (DGFiP)
(Tax4Business, déjà mise en place), de la Direction générale des douanes et
droits indirects (DGDDI), de la Direction de la sécurité sociale (DSS) et de
la Direction générale du travail (DGT). §
Pour
les petites entreprises, des
expérimentations de type « guichet unique » seront réalisées afin d'assurer
une meilleure coordination au niveau local des acteurs en charge de
l'accompagnement des entreprises et d'apporter une réponse coordonnée des
administrations aux questions des entreprises sur les différentes
réglementations applicables à leur projet. Source : Cons.
simplification entreprises, dossier de presse, 24 oct. 2016 |
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TAXES DIVERSES |
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TAXE SUR LES VEHICULES DE SOCIÉTÉS Les véhicules prêtés à des journalistes à des fins de promotion sont assujettis à la taxe Les sociétés doivent acquitter chaque année la taxe sur les véhicules de sociétés (TVS) au titre des véhicules de tourisme qu'elles utilisent ou possèdent. Toutefois, la taxe n'est pas applicable aux véhicules destinés exclusivement soit à la vente, soit à la location de courte durée, soit à l'exécution d'un service de transport à la disposition du public, lorsque ces opérations correspondent à l'activité normale de la société propriétaire (CGI, art. 1010). L'Administration précise que l'exonération des véhicules destinés à la vente vise les véhicules destinés à la revente et les voitures de démonstration ou d'essais (BOI-TFP-TVS-10-30, 6 juill. 2016, § 60 à 110). La Cour de cassation a jugé que les commentaires administratifs ne prévoient pas un principe général d'exonération des véhicules de démonstration, celle-ci devant être d'interprétation stricte. Par conséquent, des véhicules prêtés à des journalistes, sont soumis à la TVS et ne bénéficient pas de l'exonération en faveur des véhicules destinés à la vente, même si cette affectation est destinée à la promotion de ces véhicules. Source : Cass. com., 6 sept. 2016, n° 15-15.305 |
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SOCIAL |
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CONDITIONS DE TRAVAIL / FORMATION PROFESSIONNELLE Les mesures sociales de la loi pour une République numérique La loi pour une République numérique, publiée au
Journal officiel le 8 octobre 2016 (L. n° 2016-1321, 7 oct. 2016), vise à
favoriser la circulation des données et du savoir, à œuvrer pour la
protection des individus dans la société du numérique et à garantir l'accès
au numérique pour tous. Elle comporte à ce titre plusieurs mesures sociales. Certaines mesures concernent en effet les
employeurs : ·
d'une part, la
loi intègre expressément les compétences numériques parmi les
compétences à acquérir dans le cadre de la formation professionnelle tout au
long de la vie ; à ce titre, elles figurent parmi les compétences à
développer dans le cadre des actions de formation que l'employeur doit
organiser auprès des salariés qu'il emploie (C. trav., art. L. 6111-2 et L.
6321-1 modifiés) ; ·
d'autre part,
le texte modifie le pouvoir de sanction dont bénéficie la CNIL à
l'égard des responsables de traitements automatisés de données personnelles
qui ne respecteraient pas la loi, notamment en augmentant les sanctions
pécuniaires (Art. 63 à 65. – L. n° 78-17 du 6 janvier 1978, art. 40 et 45 à
47 modifiés, art. 40-1 nouveau). Enfin, la loi crée un statut spécifique aux joueurs
professionnels salariés de jeu vidéo compétitif (Art. 102). Ces derniers
sont définis comme « toute personne ayant pour activité rémunérée la
participation à des compétitions de jeu vidéo dans un lien de subordination
juridique avec une association ou une société bénéficiant d'un agrément du
ministre du Numérique, précisé par voie réglementaire ». On rappelle par ailleurs que la carte
d'invalidité est remplacée par la carte « mobilité inclusion »
portant la mention « invalidité » à compter du 1er janvier 2017 (CASF,
art. L. 241-3 modifié ; C. trav., art. L. 5212-13, 10° modifié ; C. trav.
Mayotte, de l'article L. 328-18, 8° modifié). Ces mesures s’appliquent à compter du 9 octobre,
sous réserve de la publication des textes d'application nécessaires. Source : L. n° 2016-1321, 7
oct. 2016 : JO 8 oct. 2016, art. 63 à
65, 102 et 109 CHARGES SOCIALES SUR SALAIRES Les demandes de
remboursement de sommes indûment versées au titre du versement de transport
se prescrivent par trois ans La demande de remboursement des cotisations de
sécurité sociale et d'allocations familiales indûment versées se prescrit par
3 ans à compter de la date à laquelle lesdites cotisations ont été
acquittées. La Cour de cassation précise, dans un arrêt du 6 octobre 2016,
que ce délai de prescription est applicable aux demandes de restitutions de
sommes indûment versées afférentes au versement de transport. Dans cette affaire, une société ayant formé une
demande de remboursement de sommes versées au titre du versement de transport
sur 3 ans s'est vue opposer un refus par l'URSSAF qui a considéré que le
délai de prescription en la matière était de 2 ans. La société a alors tout
de même déduit la somme litigieuse des cotisations dues et s'est vue
signifier une contrainte de payer. La Cour de cassation donne raison à
l'employeur considérant que les sommes indûment versées se prescrivent par 3
ans comme pour les cotisations de sécurité sociale puisque le Code général
des collectivités territoriales fait référence aux mêmes règles de
recouvrement, de contentieux et de pénalités applicables. Le délai spécifique
de 2 ans ne doit s'appliquer que dans des cas particuliers de demande de
remboursement (prise en charge du logement sur le lieu de travail par
l'employeur, etc.). Source :
Cass. 2e civ., 6 oct. 2016, n° 15-24.714 OBLIGATIONS SOCIALES Les obligations sociales en matière d'affichage et de transmission de documents à l'Administration sont à nouveaux simplifiées Certaines obligations des employeurs en matière
d'affichage sont remplacées par une obligation d'information par tout moyen,
plus adaptée aux moyens de communication modernes. Sont ainsi modifiées les modalités d'affichage
actuellement prévues, notamment en matière de contrôle de la durée du
travail, de congés payés, de salaire, en particulier d'égalité de
rémunération femmes-hommes, ou encore de règlement intérieur. L'exigence de transmission de certains documents à
l'Administration est également assouplie en vue de privilégier la mise à
disposition des documents par l'employeur, à la demande de l'Administration
concernée. Sont principalement visés ceux transmis à
l'inspection du travail en matière de durée du travail (temps partiel,
contrôle de la durée du travail) ou dans le cadre de la prévention des risques
liés à certaines activités. Ces mesures de simplification s'appliquent à
compter du 23 octobre 2016. Source : D. n° 2016-1417 et D. n° 2016-1418, 20 oct. 2016 : JO 22 oct. 2016 SANTÉ ET TRAVAIL La nouvelle procédure d’instruction des demandes de reconnaissance des maladies professionnelles est précisée La Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM)
apporte des précisions sur les modalités pratiques d'application de la
nouvelle procédure d'instruction des demandes de reconnaissance des maladies
professionnelles par les caisses (CPAM), notamment celles liées à des
pathologies psychiques, issue du décret n° 2016-756 du 7 juin 2016. La circulaire est consultable à l’adresse
suivante : http://www.mediam.ext.cnamts.fr/ameli/cons/CIRCC/2016/CIR-19-2016.PDF A défaut de dispositions particulières, ces
mesures réglementaires s’appliquent aux demandes de reconnaissance de
maladies professionnelles pour lesquelles le CMI a été établi à compter du 10
juin 2016 (la date portée sur le certificat faisant foi). Source : Circ. CNAM n°
CIR-19/2016, 13 oct. 2016 Les entreprises sont invitées à s’engager pour la sécurité routière au travail Le ministre de l'Intérieur a décidé de mettre en
avant l'engagement, organisé par la Direction de la sécurité et de la
circulation routières (DSCR), de nombreux dirigeants d'entreprises
d'envergure nationale au profit de la sécurité routière au travail, afin de
favoriser un mouvement d'adhésion d'autres entreprises qui aujourd'hui sont
moins mobilisées pour leurs salariés, alors même que les accidents de la
route sont actuellement la première cause de mortalité au travail. Les entreprises sont ainsi invitées à respecter
les 7 engagements suivants (déjà souscrits par 21 grandes sociétés à
ce jour) en faveur de l'amélioration de la sécurité de leurs salariés : -
limiter au cas
d'urgence les conversations téléphoniques au volant ; -
prescrire la
sobriété sur la route ; -
exiger le port
de la ceinture de sécurité par les salariés et leurs passagers lors des
déplacements professionnels ; -
ne pas
accepter le dépassement des vitesses autorisées, en ne plaçant pas un salarié
dans une situation l'obligeant à commettre un excès de vitesse pour remplir
ses missions et en demandant aux salariés d'assumer la sanction infligée en
cas d'infraction ; -
intégrer des
moments de repos dans le calcul des temps de trajet (prescription de moments
de repos réguliers suffisants, contrôle de la compatibilité des déplacements
avec le respect du Code de la route, limitation des déplacements routiers) ; -
mettre en
œuvre des actions de sensibilisation ou de formation des salariés à la
sécurité routière et à l'écoconduite ; -
encourager les
conducteurs de deux-roues motorisés à mieux s'équiper en leurs fournissant,
dans le cadre de leur temps de travail, les équipements de sécurité
obligatoires (casques et gants certifiés) et en les incitant à utiliser des
équipements supplémentaires. Le site internet « routeplusure.fr » a
été mis en place pour les entreprises qui souhaitent s'engager. Un kit de
communication est mis à leur disposition afin de diffuser auprès de leurs
collaborateurs les 7 engagements en faveur d'une route plus sûre. Source : Circ. n° INTS1628751, 21 oct. 2016 |
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JURIDIQUE |
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IMMOBILIER D’entreprise La procédure intégrée pour l’immobilier d’entreprise est précisée par l’Administration Créée par l'ordonnance n° 2014-811
du 17 juillet 2014 à compter du 1er septembre 2014, la procédure intégrée
pour l'immobilier d'entreprise (PIIE) vise à accélérer la réalisation de
projets d'immobilier d'entreprise présentant un enjeu important en traitant
en même temps les différentes étapes nécessaires à la mise en compatibilité
des documents d'urbanisme (C. urb., art. L. 300-6-1, I bis). Le décret n° 2016-718 du 31 mai
2016 a fixé les modalités de mise en œuvre de la procédure en soumettant les
projets relevant d'une PIIE aux règles de procédure applicables à la
procédure intégrée pour le logement (PIL) (C. urb., art. R. 300-15 et s., art.
R. 423-21, R. 423-32-1 et R. 423-71-2). Ces dispositions sont entrées en
vigueur le 2 juin 2016. Une instruction du 14 octobre 2016,
mise en ligne le 30 octobre 2016, précise les modalités d'application de la
procédure intégrée pour l'immobilier d'entreprise (PIIE). Source : Min. Éco, instr. 14 oct. 2016, NOR
ECFI1628539J : www.circulaires.legifrance.gouv.fr FINANCEMENT
DE L’entreprise Le cadre juridique du
financement participatif est aménagé Les plafonds applicables aux prêts
consentis sur les plates-formes des intermédiaires en financement
participatif sont augmentés. Par ailleurs, le champ des titres
financiers pouvant être proposés par les conseillers en investissements
participatifs (CIP) est élargi, notamment par une augmentation du plafond des
offres admises sur les plates-formes. Ces dispositions, qui tendent à
élargir le champ d'activité du financement participatif, sont entrées en
vigueur le 31 octobre 2016. Source : D. n° 2016-1453, 28 oct. 2016 : JO 30 oct. 2016 RELATION ENTRE L’administration et les usageRs Le droit des usagers de saisir l’Administration par voie électronique est modifié L'ordonnance n° 2005-1516 du 8
décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et les
autorités administratives a été récemment modifiée pour permettre aux usagers
d'adresser à l'Administration, par voie électronique, une demande, une
déclaration ou un document, et de lui répondre par la même voie (Ord. n°
2014-1330, 6 nov. 2014). Le décret n° 2016-1411 du 20
octobre 2016 modifie les dispositions réglementaires relatives au droit des
usagers de saisir l'administration par voie électronique et les codifie dans
le Code des relations entre le public et l'administration (CRPA, art. R.
112-9-1 et R. 112-9-2 nouveaux ; CRPA, art. R. 112-11-1 à R. 112-11-4
nouveaux). Par ailleurs, deux décrets du 4
novembre 2016 prévoient de nouvelles exceptions au droit des usagers de
saisir l'Administration par voie électronique : -
le décret n°
2016-1491 recense les démarches réalisées auprès des collectivités
territoriales, de leurs établissements publics et des établissements publics
de coopération intercommunale (EPCI) qui sont exclues du champ d'application
du droit des usagers de saisir l'Administration par voie électronique ; -
le décret n°
2016-1494 exclut temporairement certaines démarches effectuées auprès des
organismes de sécurité sociale du champ d'application du droit des usagers de
saisir l'Administration par voie électronique. Ces dispositions sont entrées en
vigueur le 7 novembre 2016. Source : D. n° 2016-1411, 20 oct. 2016 : JO 22 oct. 2016 ; DD. n° 2016-1491 et n°
2016-1494, 4 nov. 2016 : JO 6 nov. 2016 |
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CHIFFRES UTILES |
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indices et taux Taux du livret A au 1er février 2017 le Gouvernement vient de confirmer que le taux du Livret A
resterait inchangé, à 0,75 %, à compter du 1er février 2017. Ainsi, ce taux
ne baissera pas, quelle que soit l’incidence de la nouvelle formule de
calcul. Source :
Min. Éco. et Fin., communiqué 9 nov. 2016 |
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Pratique
professionnelle |
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COLLABORATEURS LIBÉraux La Direction générale des entreprises publie les résultats d’une enquête sur le contrat de collaboration libérale après 10 ans d’existence Le contrat de collaboration libérale a été créé par la loi du 2 août 2005 en faveur des PME. Il permet à un professionnel libéral soumis à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, d'exercer auprès d'un professionnel de la même profession. Le collaborateur libéral n'est ni un salarié ni un indépendant. Ce contrat a pour but de faciliter l'installation de nouveaux professionnels en exercice libéral, à offrir de la souplesse dans des activités à charges irrégulières et à permettre des transitions aisées en fin d'activité. Ce contrat est plus ou moins utilisé selon les professions libérales : assez utilisé par les avocats et médecins, il l'est moins par les sages-femmes, infirmiers et géomètres-experts et très peu chez les architectes et experts-comptables. Les freins au développement de ce contrat sont : - la constitution d'une clientèle propre au collaborateur libéral (crainte pour le professionnel libéral de perdre sa clientèle) ; - un statut proche du salariat avec une indépendance limitée du collaborateur entraînant un risque de requalification en contrat de travail ; - la complexité de gestion du contrat, et tout particulièrement des modalités de déclarations sociales et fiscales. La profession d'expert-comptable connaît peu le contrat de collaboration libérale et, en conséquence y recourt très faiblement. Les résultats de l'enquête sont accessibles à l'adresse suivante : http://www.entreprises.gouv.fr/secteurs-professionnels/contrat-collaboration-liberale-apres-10-ans-d-existence Source : Min. Éco., DGE, communiqué
19 oct. 2016 |
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ÉchÉancier du mois de DECembre 2016 (PROFESSIONNELS
EMPLOYANT MOINS DE 10 SALARIÉS) |
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OBLIGATIONS FISCALES Personnes
physiques ou morales intervenant dans le commerce intracommunautaire : -
Dépôt de la déclaration des
échanges de biens (DEB) entre États membres de l'Union européenne au titre
des opérations effectuées en novembre 2016 auprès du service des
douanes. -
Dépôt de la déclaration
européenne des services (DES) au titre des prestations de service
réalisées en novembre 2016 en utilisant le téléservice DES, sauf pour
les prestataires bénéficiant du régime de la franchise en base qui peuvent
opter pour la déclaration sous format papier auprès du service des douanes. Les téléservices DEB et DES sont accessibles sur le site sécurisé
ProDou@ne (https://pro.douane.gouv.fr). Jeudi 15 décembre 2016 Employeurs
redevables de la taxe sur les salaires : Paiement de la taxe sur les salaires versés en novembre 2016 si le montant de la taxe
acquittée en 2015 excède 10 000 €. Les employeurs dont le chiffre d'affaires HT de l'année 2015 n'a pas
excédé les limites d'application de la franchise en base de TVA sont exonérés
de la taxe sur les salaires pour les rémunérations versées en 2016. L'ensemble des entreprises ont l'obligation de
payer la taxe par télérèglement quel que soit le
montant du chiffre d'affaires réalisé, le
montant de l'impôt à verser, et, depuis le
1er janvier 2015, l'impôt sur les bénéfices dont elles relèvent (impôt
sur le revenu ou impôt sur les sociétés). Entreprises
redevables de la CFE et/ou de l’IFER non mensualisées ou n’ayant pas opté
pour le prélèvement à l’échéance : Paiement du solde de CFE et/ou d’IFER (Service des impôts des
entreprises). Redevables de la
taxe sur les conventions d’assurance : Déclaration n° 2787 et paiement de la taxe sur les conventions
d’assurances due au titre des primes émises, des conventions conclues et des
sommes échues au cours du mois d'octobre. Lorsque le total des sommes dues à
ce titre excède 1 500 € par échéance, le paiement doit obligatoirement être
effectué par virement directement opéré sur le compte du Trésor à la Banque
de France. Entreprises
redevables de la cotisation foncière des entreprises (CFE) : Ø En cas de création ou de reprise
d’un établissement au cours de l’année 2016 : -
dépôt de la déclaration provisoire
n° 1447-C ; -
demandes d’exonération temporaire
n° 1447-C et/ou n° 1465-SD. Ø En cas de transfert partiel, en
2016, d’un établissement dans une autre commune : dépôt d’une déclaration
spéciale dans la commune d’origine. Ø Redevables bénéficiant d’une
exonération temporaire au titre de la création d’un établissement en 2016
dans certaines zones : dépôt de la déclaration n° 1465-SD justifiant que
les conditions requises en matière d’emplois et d’investissements ont été satisfaites. Ø Entreprises susceptibles de
bénéficier du plafonnement en fonction de la valeur ajoutée : dépôt d’une
demande de dégrèvement n° 1327-CET au titre du plafonnement des cotisations
de 2015. Entreprises
assujetties à la participation-construction : Investissement dans la construction pour un montant égal à 0,45 % des
salaires versés au cours de l’année civile 2015. Entreprises
assujetties à la taxe d’apprentissage : Réalisation de certaines dépenses de financement des premières
formations technologiques et professionnelles susceptibles de donner lieu à
l’exonération de la taxe. Entreprises
appliquant la participation des salariés : Emploi de la provision pour investissement constituée au titre de
l’exercice clos le 31 décembre 2015. Exploitants
relevant du régime micro-BIC ou du régime déclaratif spécial BNC : Option pour le
versement libératoire (mensuel ou trimestriel) de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales à
compter de 2017 (Service des impôts des entreprises. –CGI,
art. 151-0). Propriétaires
d’immeubles : Ø Demande de dégrèvement de la taxe foncière pour vacance de
maison ou inexploitation d’immeuble à usage industriel ou commercial
intervenue au cours de l’année 2015 (Service
des impôts). Ø Déclaration des constructions nouvelles qui
n’auraient pas encore été déclarées dans le délai de 90 jours à compter de
leur réalisation définitive, en vue d’éviter que la perte de l’exonération de
taxe foncière en 2017 ne s’étende à l’année 2018 (Service des impôts fonciers). Ø Déclaration des immeubles susceptibles de bénéficier, pour
la première fois au titre de 2017, d’une exonération temporaire spécifique
de taxe foncière sur les propriétés bâties (Service
des impôts fonciers). Ø Déclaration des éléments d’identification des immeubles affectés
au logement social ou faisant l’objet d’un bail à réhabilitation
bénéficiant, pour la première fois en 2017, d’une exonération ou d’une prolongation
d’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (Service des impôts fonciers). Ø Déclaration des terrains plantés en arbres truffiers, susceptibles
de bénéficier, pour la première fois en 2017, de l’exonération
de taxe foncière sur les propriétés non bâties (Service des impôts. – CGI, art. 1395 B). Ø Déclaration des terrains boisés ayant fait l’objet
d’une régénération naturelle ou présentant un état de
futaie irrégulière, susceptible de bénéficier,
pour la première fois au titre de 2017, de l’exonération de taxe foncière
sur les propriétés
non bâties et certificat constatant la régénération naturelle (Service des impôts. – CGI, art. 1395). Toutes
entreprises : Déclaration
rectificative en cas d’omission ou d’inexactitude dans
la déclaration des commissions, honoraires, etc. produite en 2016 (Direction des services fiscaux). Tous
contribuables : Présentation
des réclamations (Direction des
services fiscaux ou service des impôts) relatives
: -
aux impôts directs locaux mis en recouvrement en
2015 ; -
aux autres impôts, droits et taxes payés et
recouvrés en 2014. Option
pour le paiement mensuel, à compter du 1er janvier 2017, de l’impôt sur
le revenu, de la taxe d’habitation, des taxes foncières et de la CFE (Perception). Entreprises
bénéficiant du régime de la franchise en base de TVA : Option pour le paiement de la taxe à compter du mois de décembre. Date variable Tous les
contribuables Paiement des impôts directs (impôt sur le revenu, impôts
locaux, etc.) mis en recouvrement entre le 15 octobre et le
15 novembre 2016. L'impôt sur le revenu et ses acomptes,
la taxe d'habitation, les taxes foncières et taxes assimilées doivent
obligatoirement être payés par prélèvement ou, sur option du contribuable,
par télérèglement lorsque le montant de l'imposition excède
10 000 €. Redevables de la
TVA et des taxes assimilées : -
Redevables relevant du régime réel normal (entre le 15 et le 24 décembre) : o Régime de droit commun : déclaration CA 3 et paiement des taxes
afférentes aux opérations du mois de novembre 2016 ; o Régime des acomptes provisionnels : paiement de l'acompte relatif aux
opérations du mois de novembre 2016 ; déclaration et
régularisations relatives aux opérations du mois d’octobre 2016 ; Depuis le 1er janvier 2014, l'ensemble des
entreprises, y compris celles relevant de l'impôt sur le revenu dont le
chiffre d'affaires est inférieur à 80 000 € HT, ont l'obligation
de télédéclarer et de télérégler la TVA. -
Redevables relevant du régime simplifié ayant opté pour le
régime du mini-réel : Déclaration CA3 et télépaiement des
taxes afférentes aux opérations du mois de novembre 2016. -
Redevables ayant droit à un remboursement mensuel de la TVA
déductible non imputable : Dépôt en même temps que la déclaration
CA3 de l'imprimé n° 3519 dans le cadre de la procédure générale de remboursement
de crédit de taxe (cadres I, II et III). Personnes
recevant en dépôt des valeurs mobilières, titres ou espèces : Déclaration des comptes ouverts ou clos au cours du mois de novembre,
selon des délais variables s'échelonnant du 11 décembre au 10 janvier (Centre
régional informatique de Nemours). Propriétaires d'immeubles
: Déclaration, dans un délai de 90 jours à compter de leur réalisation
définitive ou, à défaut, de leur acquisition, des constructions nouvelles et
des changements de consistance ou d'affectation des propriétés bâties et non
bâties réalisés en septembre 2016 sous peine, notamment, de la perte
totale ou partielle des exonérations temporaires de taxe foncière. Il en est de même pour les
changements d'utilisation des locaux professionnels. Les propriétaires de ces
locaux doivent utiliser un imprimé conforme au modèle CERFA n° 14248*03
en cas de création, de changement de consistance, d'affectation ou
d'utilisation des locaux depuis le 1er janvier 2013. OBLIGATIONS SOCIALES Jeudi 1er décembre 2016 Employeurs
recourant à la DSN : Date limite de transmission de la déclaration sociale nominative (DSN)
relative aux rémunérations versées au cours du mois de novembre par les
employeurs effectuant leurs déclarations sociales via la DSN (à titre
obligatoire ou volontaire) dont les cotisations de sécurité sociale sont
acquittées mensuellement le 5 du mois civil suivant (ou leurs tiers
déclarants, notamment les experts-comptables). La déclaration relative aux
rémunérations versées au cours d'un mois est adressée au plus tard le 5 du
mois civil suivant lorsque les cotisations de sécurité sociale sont
acquittées mensuellement à cette date. Elle l'est le 15 du mois civil suivant
dans les autres cas. Travailleurs
indépendants : Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations
provisionnelles exigibles. Le travailleur indépendant a le
choix de la date d'exigibilité de ses prélèvements mensuels, soit le 5, soit
le 20 de chaque mois. Jeudi 15 décembre 2016 Employeurs
recourant à la DSN : Date limite de transmission de la DSN par les employeurs effectuant
leurs déclarations sociales via la DSN (à titre obligatoire ou volontaire)
dont les cotisations de sécurité sociale ne sont pas acquittées mensuellement
le 5 du mois civil suivant (ou leurs tiers déclarants, notamment les
experts-comptables). Mardi 20 décembre 2016 Travailleurs
indépendants : Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations
provisionnelles exigibles. Le travailleur indépendant a le
choix de la date d'exigibilité de ses prélèvements mensuels, soit le 5, soit
le 20 de chaque mois. Samedi 31 décembre 2016 Lorsque
la date limite tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, certains
organismes sociaux peuvent accorder un report de délai jusqu'au jour ouvrable
suivant. Micro-entrepreneurs : Déclaration du chiffre d'affaires réalisé au titre du mois de novembre par les micro-entrepreneurs soumis au régime micro-social ayant opté pour la déclaration mensuelle, et paiement des cotisations y afférentes. TPE-PME : Date de limite de
conclusion des contrats de travail pour ouvrir droit aux aides temporaires à
l’embauche en faveur des petites et
moyennes entreprises (TPE-PME) : aide à l’embauche d’un 1er salarié et, pour les entreprises de moins de 250 salariés, aide
« embauche-PME ». Ces aides
s’appliquent en effet au titre des contrats de travail prenant effet au plus
tard le 31 décembre 2016. Jeunes
entreprises innovantes (JEI) et Jeunes entreprises universitaires (JEU) Date limite de
création de l’entreprise pour bénéficier de l’exonération de charges sociales
patronales sur
les rémunérations des personnels participant à des projets de recherche et de
développement (V. D.O Actualité 1/2014, n° 11, §
1). Tous employeurs Ø Terme
de l’application du dispositif du contrat de sécurisation professionnelle
(CSP),
qui avait été prorogé jusqu’au 31 décembre 2016. Ø Terme
de la mesure transitoire permettant aux employeurs de prévoir, par décision
unilatérale, que la couverture de certains salariés sous contrats très courts
ou à temps très partiel en matière de remboursement complémentaire des frais
occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident sera assurée par le
seul biais du versement santé, dans l’attente de la conclusion d’un accord collectif de
branche ou d’entreprise. DATE VARIABLE Tous employeurs : Envoi d'un exemplaire des attestations d'assurance chômage (attestation Pôle emploi) délivrées à l'occasion de toute rupture d'un contrat de travail (Centre de traitement, B.P. 80069, 77213 AVON Cedex). |